LEMO - Des larmes et du silence
Album Rock (2011)
Pochette de l'album "Des larmes et du silence"
Sylvain, du groupe rock "LEMO", m'a contacté pour acheter ma photo pour réaliser la pochette de leur album.
J'ai réalisé cette photographie en studio avec la modèle "Laetitia".
Lors de cette séance photo Laetitia avait réalisé un makup sombre avec le mascara noir qui coulait sur ses joues.
Nous avons eu l'idée d'une photo ou nous avons posé des sparadraps noirs sur ses lèvres.
Nous n'avions pas de message précis mais l'idée nous semblait bonne.
J'ai déclenché et ensemble nous avons regardé la photo sur mon appareil.
Nous n'avons pas été emballé et ce fut donc la seule photo prise !
Je ne supprime jamais les photos sur mon appareil et j'ai bien fait.
Non seulement j'ai finalement retouchée cette photo et en la publiant sur Internet c'est ainsi que le groupe LEMO l'a repérée !
Lémo, groupe de rock originaire du Sundgau.
Les cinq membres de Lémo se sont rencontrés sur les bancs du collège de Seppois-le-bas dans les années 90.
Lémo ? Un nom de scène tiré d’une chanson de Mass Hysteria, L’émo clé…
Depuis leur premier album, Des larmes et du silence, sorti en 2011, les textes, écrits par Sylvain Heyer, brassent toutes les inégalités du monde : le racisme, le sexisme, l’exclusion, l’individualisme… des sujets qui méritent de « s’indigner » comme disait Stéphane Hessel.
Le groupe se distingue aussi par des textes engagés en français, dans la lignée des groupes de rock revendicateurs que ses membres écoutaient adolescents : Noir Désir, Eiffel, Luke… A l’écoute de leur nouvel EP, on imagine leurs réactions épidermiques à l’actualité et la colère couver au fond d’eux. La guerre en Syrie ? Va pour une chanson sur le « règne du sang ».
La montée en puissance de Marine Le Pen ? Va pour une chanson sur « la fille du diable ». Et c’est effectivement comme cela que ça se passe : « On parle entre nous des sujets qui nous ont marqués. La chanson La Proie par exemple est inspirée d’un documentaire réalisée par une étudiante belge qui a dénoncé les violences verbales à caractère sexiste dans les rues de Bruxelles et qui a fait pas mal de bruit à l’époque », indique le pianiste.